Accompagnement et Thérapie
Accompagnement et Thérapie
Quel est exactement le rôle d’un hypnotiseur ? Hypnotiser la personne venue le consulter ? Ou bien plutôt, lui montrer comment se dés-hypnotiser des transes de l’enfance ?
Bien souvent, lorsque je reçois en consultation une personne venue pour dépasser une problématique ancienne, il s’avère que ce que la personne perçoit comme une problématique peut aussi être considérée comme une solution archaïque, mise en place inconsciemment pour répondre à des besoins particuliers à un moment donné, et devenue limitante, obsolète.
Pour expliquer cela au client, j’utilise fréquemment la métaphore suivante : « lorsque que nous étions enfant en bas âge, la meilleure façon que nous avions d’obtenir ce dont nous avions besoin – affection, nourriture, hygiène – était de pleurer. Chez un enfant un tel comportement n’est en rien problématique. C’est un comportement normal. Trente plus tard, un adulte qui n’aurait d’autre solution que de pleurer pour...
Accompagnement et Thérapie
Pourquoi un magazine en ligne sur l’hypnose ?
Certainement parce que la pratique de l’hypnose est une passion qui anime notre équipe éditoriale. Mais aussi et surtout parce que l’hypnose nous paraît encore souffrir - malgré les nombreuses recherches scientifiques de ces dernières décennies et la reconnaissance croissante de son efficacité - d’une image aussi désuète qu’inappropriée.
Passons brièvement sur le fait que des phénomènes d’hypnose ou de transe sont rapportés à toutes les époques et dans toutes les cultures pour nous concentrer sur la manière dont elle est perçue et définie dans le monde occidental depuis environ trois siècles, c’est à dire, en gros, depuis le moment où elle a commencée à être un objet d’étude scientifique, au sens où nous entendons habituellement ce mot.
Très souvent, une fois que fut infirmée l’hypothèse de magnétisme animal, lorsqu’elle n’a pas été réduite à une manifestation hystérique, l’hypnos...
Accompagnement et Thérapie
Notre monde est un monde qui se veut rationnel, dans lequel la conscience s'est vue attribuée un rôle dominant et une fonction de contrôle. Idéalement, nous serions des êtres logiques, capables de prendre des décisions et de nous construire à partir d'une analyse pragmatique, en fonction de paramètres rationnels, quantifiables.
Nous devrions alors être en mesure de choisir nos comportements et nos réactions, de canaliser nos émotions et de jongler avec nos capacités, n’est-ce pas ?
Or, nous constatons au quotidien que ce n'est pas le cas : notre capacité d'action est très faible sur ces terrains.
Tout cela est géré en nous à un niveau inconscient, et s'avère difficilement accessible pour notre volonté : une personne peu rationaliser autant qu'elle le veut une peur ou encore une attirance, décider qu'elle est absurde ou illogique... de tels raisonnements sont balayés en un instant quand une émotion se présente.
La question est...